Côte d’Ivoire : Soro, toujours sur le qui-vive

Plus que jamais persuadé que sa vie est en danger, Guillaume Soro a révisé ses habitudes.

En 2007, son Fokker 100 avait été visé par des tirs sur le tarmac de Bouaké. © KAMBOU SIA/AFP

En 2007, son Fokker 100 avait été visé par des tirs sur le tarmac de Bouaké. © KAMBOU SIA/AFP

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Publié le 27 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

Guillaume Soro, à Abidjan le 21 novembre 2018. © Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA
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Côte d’Ivoire : Guillaume Soro, l’ambigu

À couteaux tirés avec le parti au pouvoir, le président de l’Assemblée joue la montre. En fin stratège, il soigne parallèlement ses relations avec le PDCI et réactive discrètement ses réseaux. Objectif : la présidentielle de 2020.

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Il évite désormais de dîner à l’extérieur de chez lui, redoutant des tentatives d’empoisonnement. Lui qui ne se déplace qu’en convoi de 4×4 blindés et entouré d’hommes lourdement armés a également revu la composition de sa garde rapprochée. Elle est désormais composée exclusivement d’hommes de la Garde républicaine originaire de Bouaké, la capitale de l’ancienne rébellion, en lesquels l’ancien chef des Forces nouvelles a toute confiance. Son entourage affirme en effet qu’il y a six mois un soldat avait été missionné pour infiltrer son dispositif et l’éliminer.

Soro est devenu très vigilant après qu’en 2003 il a été encerclé par plusieurs centaines de militants des Jeunes Patriotes à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et surtout qu’en 2007 il a survécu au crash de son Fokker 100, visé par des tirs alors qu’il atterrissait à Bouaké. L’attaque avait fait quatre morts. Depuis, l’ancien rebelle se considère comme un miraculé.

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