Tunisie : des indicateurs économiques dans le rouge

Six ans après la demande du patronat d’instaurer un état d’urgence économique en Tunisie, les indicateurs sont au rouge.

Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, devant l’Assemblée des représentants du peuple. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, devant l’Assemblée des représentants du peuple. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 6 décembre 2018 Lecture : 1 minute.

Une manifestation en Tunisie contre le gouvernement et la gestion de l’économie, en 2013 (photo d’illustration). © Amine Landoulsi/AP/SIPA
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Le patronat demandait en vain, depuis 2012, l’instauration d’un état d’urgence économique. Six ans plus tard, les indicateurs sont au rouge, et les activités d’autant plus difficiles à relancer que les handicaps sont lourds : le secteur informel représente plus de 70 % du PIB, le tissu industriel se disloque, la corruption semble hors de contrôle et le pays est inscrit sur les listes grises du Groupe d’action financière, au titre de paradis fiscal, et de l’UE, en raison de son exposition au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.

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