Tunisie : le casse-tête de la dette
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Tunisie : 2019, l’année de tous les enjeux
Clarifier les alliances, réduire les déficits, apaiser les tensions sociales… Tels sont les principaux défis que devra relever la classe politique avant les législatives et la présidentielle prévues fin 2019.
Depuis 2011, l’État a eu systématiquement recours à des emprunts, en grande partie pour assurer son fonctionnement. Une stratégie qui revient à financer la consommation et chamboule les équilibres financiers. Alors que le plan 2016-2020 visait à limiter l’endettement public à 54,7 % du PIB en 2020, son poids dépassera 71 % fin 2018, alourdi par le creusement du déficit budgétaire, qui est passé de 650 millions à 5,2 milliards de dinars (d’environ 337 millions à 1,57 milliard d’euros) de 2010 à 2018 et devrait encore avoisiner les 4,5 milliards de dinars en 2019.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles