Tunisie : Ennahdha compte sur sa jeune garde

Pour moderniser son image et élargir son électorat, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha compte sur sa jeune garde, qu’il a opportunément mise en avant.

Rached Ghannouchi, le chef du parti Ennahdha, au quartier général de son mouvement, le 12 mars 2018, à Tunis. © Nicolas Fauqué pour JA

Rached Ghannouchi, le chef du parti Ennahdha, au quartier général de son mouvement, le 12 mars 2018, à Tunis. © Nicolas Fauqué pour JA

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Publié le 6 décembre 2018 Lecture : 3 minutes.

Une manifestation en Tunisie contre le gouvernement et la gestion de l’économie, en 2013 (photo d’illustration). © Amine Landoulsi/AP/SIPA
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« Avant la révolution, Ennahdha était un parti “totalitaire” », lâche Mohamed Amine Sdiri. Conseiller du ministre du Développement, ce trentenaire assume la rupture avec ses aînés. « Nous n’avons pas vécu la confrontation avec le pouvoir, la prison. La première génération d’Ennahdha vivait un peu isolée, il fallait être coopté, et la clandestinité et l’exil l’ont un peu déconnectée. »

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