Soudan : Omar el-Béchir, le glaive et le Coran

Recherché par la CPI, le président soudanais ne cesse de voyager. Habile, Omar el-Béchir a su se rendre indispensable sur la scène internationale et pourrait même se représenter en 2020.

Le président soudanais Omar el-Béchir, avec le président chinois, Xi Jinping, le 2 septembre, à Pékin. © nicolas asfouri/Getty Images/AFP

Le président soudanais Omar el-Béchir, avec le président chinois, Xi Jinping, le 2 septembre, à Pékin. © nicolas asfouri/Getty Images/AFP

Christophe Boisbouvier

Publié le 12 décembre 2018 Lecture : 4 minutes.

Il est du genre tenace. En mars 2009, quand il a été inculpé de génocide par la Cour pénale internationale (CPI), beaucoup l’ont cru fini. Mais depuis, il a fait 150 voyages à l’étranger, a été reçu en Chine par Xi Jinping et en Russie par Vladimir PoutineLoin d’être un homme traqué, Omar el-Béchir nargue les juges de La Haye.

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