Présidentielle en RDC : Félix, l’autre Tshisekedi

Son patronyme est célèbre, mais il souffre de la comparaison avec son père. Certains sondages le donnent favori de la présidentielle, quand ses adversaires le jugent discrédité par ses revirements. A-t-il vraiment l’étoffe d’un leader ?

Félix Tshisekedi accueilli par des milliers de partisans à son arrivée à Kinshasa,le 27 novembre. © JOHN WESSELS/AFP

Félix Tshisekedi accueilli par des milliers de partisans à son arrivée à Kinshasa,le 27 novembre. © JOHN WESSELS/AFP

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Publié le 16 décembre 2018 Lecture : 9 minutes.

Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland
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Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?

Après deux années d’une crise politique ouverte en décembre 2016, la RDC a renoué avec les urnes. Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur par la Ceni, devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila. Une victoire accueillie entre joie et contestations.

Sommaire

Dans la commune de Limete, à Kinshasa, la résidence historique d’Étienne Tshisekedi semble encore attendre le retour de son propriétaire. Dans un coin de la villa, un mausolée sur lequel veillent une grande photo de l’opposant disparu et deux drapeaux : celui de la RD Congo et celui de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ce parti qu’Étienne Tshisekedi a cofondé en 1982 pour lutter contre la dictature de Mobutu Sese Seko. Non loin de là, la radio du défunt trône toujours sur une petite table, comme si le patriarche allait revenir s’asseoir sur la chaise de jardin attenante pour l’écouter.

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