Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?

Élu à l’issue du scrutin du 30 décembre, le fils vit le rêve du père. Mais Félix Tshisekedi va devoir très vite s’imposer et peut-être composer avec le camp Kabila.

Devant le siège de l’UDPS à  Kinshasa, le 10 janvier. © John WESSELS /AFP

Devant le siège de l’UDPS à Kinshasa, le 10 janvier. © John WESSELS /AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 13 janvier 2019 Lecture : 6 minutes.

Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland
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Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?

Après deux années d’une crise politique ouverte en décembre 2016, la RDC a renoué avec les urnes. Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur par la Ceni, devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila. Une victoire accueillie entre joie et contestations.

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Qui aurait imaginé pareil scénario ? Ces dernières semaines, aux yeux de l’immense majorité des observateurs, l’élection présidentielle congolaise ne pouvait qu’être indéfiniment reportée ou sacrer le candidat du pouvoir sortant, Emmanuel Ramazani Shadary, au prix de multiples fraudes et d’une contestation férocement réprimée.

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