Accord en vue entre le Gabon et Veolia

Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.

En Afrique, Veolia privilégie les contrats de distribution d’eau couplés à la fourniture d’électricité (ici, le barrage hydroélectrique de Kinguélé Tchimbélé, au Gabon). © Tiphaine Saint-Criq pour JA

En Afrique, Veolia privilégie les contrats de distribution d’eau couplés à la fourniture d’électricité (ici, le barrage hydroélectrique de Kinguélé Tchimbélé, au Gabon). © Tiphaine Saint-Criq pour JA

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Publié le 14 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

Le contrat d’eau et d’électricité du groupe français au Gabon s’achève en juin. © Christophe Majani d’Inguimbert/VEOLIA
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Le numéro un mondial des services à l’environnement, qui vient de se séparer de son directeur Afrique-Moyen-Orient, est dans une situation difficile sur le continent, où ses résultats financiers sont en net recul.

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À la fin du mois de novembre 2018, Patrice Fonlladosa, Brice Laccruche Alihanga, directeur de cabinet du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et son adjoint, Roger Owono Mba, se sont accordés pour sortir du contentieux qui oppose depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia. Une entente adoubée par Antoine Frérot et qui devrait donc, selon nos informations, survivre à l’éviction de Patrice Fonlladosa.

Cet accord est en cours de rédaction par les conseillers juridiques respectifs des deux parties, à savoir Olivier Cren, du cabinet Poulain & Associés, pour la partie gabonaise, et Dany Khayat, de chez Mayer Brown, côté Veolia. Selon les termes acceptés de part et d’autre, l’État gabonais rachèterait les 51 % de participation de Veolia dans la Seeg pour un montant de 45 millions d’euros.

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« Aucune chance » d’un retour de Veolia

Le 8 mars 2018, Veolia avait engagé un recours devant le Cirdi à la suite de la réquisition par la force de la Seeg le 16 février. Entrées en période de conciliation le 7 mai, les deux parties n’étaient pas parvenues à un accord amiable dans le délai imparti malgré une prolongation négociée jusqu’au 30 août.

Après que la procédure d’arbitrage a été enclenchée au début de septembre, les juges ainsi que le président de la cour ont été désignés dans le courant des mois d’octobre et de novembre. Une telle procédure peut durer près de trois ans.

Parallèlement, la période de réquisition engagée par le gouvernement gabonais arrive à échéance le 16 février 2019. Toutefois, selon une source gouvernementale contactée par Jeune Afrique, « il n’y a aucune chance pour que Veolia reprenne la gestion de la Seeg après cette date ».

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