Maroc : la garde rapprochée de Salaheddine Mezouar
Depuis son élection, en mai dernier, à la tête de la CGEM (le patronat marocain), il affronte sa première crise. En interne, des voix s’élèvent pour critiquer ses méthodes de management, jugées peu fédératrices. Pour l’aider à traverser cette tempête, l’ex-ministre des Affaires étrangères, qui présida le parti RNI, compte sur quatre vaillants mousquetaires.
Président du conseil de surveillance de la Banque marocaine pour le commerce et l’industrie (BMCI). A travaillé au sein du cabinet de Mezouar quand celui-ci était ministre des Affaires étrangères. Reste le « Monsieur chiffres et finances » du patron des patrons.
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• Mustapha Mellouk
Ces huit derniers mois, a conseillé un Mezouar en pleine tourmente. Celui-ci l’a nommé président de la commission Communication de la CGEM en janvier. Quand son mentor était patron du RNI, l’a soutenu durant la campagne des législatives de 2016.
• Saïd Alj
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Homme d’affaires, président-fondateur du groupe Sanam. Fait partie des réseaux casaouis de l’ancien ministre des Affaires étrangères, dont il a l’oreille et qu’il a encouragé l’an dernier à briguer la présidence de la CGEM. Peut monter au front en son nom.
• Omar Alaoui
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Le plus jeune de ses proches (26 ans). Après avoir côtoyé de près les dirigeants du PAM, dont Mustapha Bakkoury, a rallié le RNI lors des législatives de 2016. A soutenu Mezouar dans sa conquête de la CGEM. Est un intermédiaire obligé pour l’approcher.
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