RDC-UA : Joseph Kabila furieux contre Moussa Faki

En exprimant des « doutes sérieux [quant à] la conformité des résultats provisoires », le 17 janvier, le président de la Commission de l’Union africaine s’est attiré les foudres de l’ancien président congolais. Et le rétropédalage de l’institution n’y a rien changé.

Le président de la Commission de l’Union africaine, en mai 2018. © Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

Le président de la Commission de l’Union africaine, en mai 2018. © Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

Publié le 28 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

Le camp de Joseph Kabila, l’ancien chef de l’État congolais, ne décolère pas contre Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, qu’il considère comme un « traître ». Kinshasa a en effet très peu apprécié que le Tchadien coordonne, avec Paul Kagame, le président en exercice de l’UA, la rédaction du communiqué du 17 janvier.

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Un rétropédalage qui n’excuse rien pour Kinshasa

Dans ce texte, neuf chefs d’État avaient déclaré nourrir des « doutes sérieux [quant à] la conformité des résultats provisoires » donnant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018 et appelaient la Cour constitutionnelle à « suspendre » la proclamation définitive des résultats.

Depuis, l’UA a rétropédalé. Mais cela n’excuse pas tout pour Kinshasa. « Faki a été désigné par les États membres. Qui plus est, par le groupe Afrique centrale, dont nous faisons partie, fulmine un proche de Kabila. Il n’a pas à prendre une initiative contre nous. Il a oublié de qui il dépendait ! »

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