Présidentielle en Algérie : comment expliquer l’éternel retour des mêmes figures

La liste des candidats probables à la présidentielle d’avril souligne de manière criante le non-renouvellement de la classe politique. Enquête sur une absence de relève qui a exacerbé le divorce entre l’élite dirigeante et la population.

Un homme s’emparant de son bulletin de vote lors de la dernière élection présidentielle en Algérie, le 17 avril 2014. © bechir ramzy/Anadolu Agency/AFP

Un homme s’emparant de son bulletin de vote lors de la dernière élection présidentielle en Algérie, le 17 avril 2014. © bechir ramzy/Anadolu Agency/AFP

FARID-ALILAT_2024

Publié le 3 février 2019 Lecture : 7 minutes.

Comme une impression de « déjà-vu »… Le terme, inventé en 1916 par le philosophe Émile Boirac, né à Guelma, en Algérie, n’a jamais été autant d’actualité. Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement, livre dans une interview un diagnostic cruel de l’État et de la gouvernance. À l’unisson, un autre ex-Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, brocarde les élections à venir, « un non-événement ».

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