Tanzanie : Sunil Mittal, négociateur en chef
Pour régler le contentieux avec l’État tanzanien, le fondateur de Bharti Airtel a rencontré le le président John Magufuli le 11 janvier et accepté de céder 9 % du capital de l’opérateur au gouvernement.
Télécoms : les derniers paris d’Airtel
Entré en négociation avec Helios pour l’acquisition de Telkom au Kenya, le groupe de Sunil Mittal persiste à vouloir coter ses filiales africaines pour faire baisser son endettement et dégager des liquidités afin de contrer la concurrence en Inde.
Le contentieux entre l’État tanzanien et le groupe indien aura duré plus d’un an. En novembre 2017, Dar es-Salaam avait revendiqué le contrôle de la filiale locale d’Airtel, estimant qu’elle avait été cédée illégalement à des intérêts privés plusieurs années avant d’être achetée, en 2010, par le groupe de Sunil Mittal.
Pour solder cet imbroglio, le fondateur de Bharti Airtel a rencontré en personne le président John Magufuli le 11 janvier et accepté de céder 9 % du capital de l’opérateur à l’État, son groupe en conservant 51 %.
Troisième acteur du marché local
En outre, il aurait également validé le paiement des dividendes qu’Airtel ne versait pas à son coactionnaire. Airtel Tanzanie est le troisième acteur du marché local, avec 25 % des abonnés mobile, derrière Tigo (29 %) et Vodacom (32 %).
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