La Turquie en passe de remporter son offensive contre les écoles du réseau Gülen en Afrique

Fer de lance du soft power turc, la Fondation Maarif, chargée, depuis le putsch manqué de juillet 2016, de reprendre en main les écoles appartenant au réseau de Fethullah Gülen ou d’en ouvrir de nouvelles, a quasiment gagné le combat.

Fethullah Gülen, en juillet 2016 aux États-Unis. © Chris Post/AP/SIPA

Fethullah Gülen, en juillet 2016 aux États-Unis. © Chris Post/AP/SIPA

Publié le 5 février 2019 Lecture : 1 minute.

En ce début 2019, elle gère 257 établissements (de la maternelle au lycée) dans 33 pays. Elle en compte 130 en Afrique : 1 à Djibouti et à São Tomé ; 2 au Burundi, en Sierra Leone et en Tanzanie ; 3 en Gambie et en Tunisie ; 4 au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée équatoriale et en RD Congo ; 6 au Soudan et au Tchad ; 7 en Somalie ; 9 en Mauritanie ; 10 en Guinée ; 11 au Sénégal ; 12 au Niger ; 14 au Cameroun et 21 au Mali, pour un total de 7 700 élèves.

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Elle anime aussi diverses activités éducatives en Afrique du Sud, aux Comores, en Éthiopie, au Ghana, en Guinée-Bissau, à Madagascar, au Nigeria, au Soudan du Sud et au Togo.

Enfin, afin d’ouvrir des écoles ou d’en expulser les gulénistes, son président, Birol Akgün, et Hasan Yavuz, ex-ambassadeur à Djibouti, tous deux proches de Recep Tayyip Erdogan, sont très présents sur le terrain et négocient actuellement avec 14 États africains (Algérie, Bénin, Burkina, Centrafrique, Kenya, Liberia, Libye, Malawi, Maroc, Mozambique, Rwanda, Ouganda, Zambie et Zimbabwe).

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