Présidentielle en Mauritanie : l’opposition tente de s’organiser face à Ghazouani
Favori de l’élection, Mohamed Ould Ghazouani bénéficiera des moyens de l’État durant sa campagne. L’opposition, elle, tente de s’organiser.
À l’heure où ces lignes sont écrites, seul le président de l’IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid, a officiellement annoncé qu’il participerait à la présidentielle. Il n’a donc pas répondu à l’appel du FNDU, qui, après avoir boycotté le scrutin en 2014, souhaite cette fois présenter un candidat unique.
Des négociations sont en cours à ce sujet avec le RFD, d’Ahmed Ould Daddah, et la Convergence démocratique nationale, de Mahfoudh Ould Bettah. « Nous choisirons avec l’opposition démocratique un candidat unique pour l’affronter », assure aussi Mohamed Jemil Ould Mansour, ancien président du parti à référent islamique Tawassoul.
Pas de candidat commun pour l’APP
L’APP de Messaoud Ould Boulkheir, qui a soutenu un poulain du pouvoir lors des législatives de septembre 2018, n’a pas été conviée. Ould Boulkheir se bat par ailleurs pour que l’article de la Constitution qui fixe à 75 ans la limite d’âge pour participer à la présidentielle soit modifié.
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D’autres challengers pourraient également entrer en lice. Parmi eux, l’ancien bâtonnier Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, le sénateur Cheikh Ould Hanena ou encore l’ex-Premier ministre de Maaouiya Ould Taya et d’Ely Ould Mohamed Vall, Sidi Mohamed Ould Boubacar, qui multiplie les contacts, tant du côté du pouvoir que de l’opposition.
Dans la majorité, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, qui fut Premier ministre d’Aziz, souhaite lui aussi se présenter : il s’est entretenu à ce sujet avec le président fin janvier.
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