Niger : un boulevard pour Bazoum aux prochaines élections ?

Mohamed Bazoum serait-il le principal bénéficiaire du camouflet politique infligé à Massaoudou ? Le ministre de l’Intérieur se garde bien de s’exprimer officiellement sur la situation.

Mohamed Bazoum (Niger), ministre des Affaires étrangères © Vincent Fournier/JA

Mohamed Bazoum (Niger), ministre des Affaires étrangères © Vincent Fournier/JA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 14 février 2019 Lecture : 1 minute.

Attiré par l’échéance de 2021, il se sait, en tant que président du PNDS, garant de l’unité du parti aux yeux de Mahamadou Issoufou. « Il a des qualités, mais il lui faut rester prudent », analyse le politologue Issoufou Yahaya.

« Candidat naturel »

Ex-ministre des Affaires étrangères, il est, à l’image de Hassoumi Massaoudou, un des seuls à connaître les rouages de l’État. Et il maîtrise son fief de Tesker (Zinder), où il a été cinq fois élu député. « Bazoum est le seul, avec Issoufou, à pouvoir se prévaloir de contrôler un département », confie un ministre.

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Mais la route vers 2021 n’est pas dégagée. De l’avis de beaucoup, ses origines arabes – il est issu de la tribu des Ouled Slimane, ultra-minoritaire – pourraient être un frein. Et d’ici à la mi-2020, plusieurs adversaires risquent de se lancer. « Candidat naturel », selon ses soutiens, il ne doit brusquer ni le parti ni le chef de l’État pour conserver ses chances.

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