Une très lourde facture présentée à l’État gabonais, l’auteur d’une vidéo de massacres au Cameroun en appelle aux ONG…

L’entreprise italienne de BTP Santullo Sericom réclame un demi-milliard d’euros à l’État gabonais, l’auteur d’une vidéo de massacres au Cameroun en appelle aux ONG… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.

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Publié le 12 février 2019 Lecture : 1 minute.

• Gabon : une très lourde facture

Du 11 au 15 février, la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris examinera l’affaire opposant Santullo Sericom, une entreprise italienne de BTP, à l’État gabonais, que défend Me Georges Arama (cabinet KGA).

Par la voix de Me Ana Atallah (Reed Smith), Santullo Sericom réclame un demi-milliard d’euros en règlement de la construction d’infrastructures au Gabon, remontant à 2012. Libreville refuse, estimant notamment que les travaux ont été surfacturés.

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• Cameroun : le « cas » Godwe Mana

Le caporal Didier Godwe Mana, de l’armée de terre camerounaise, en appelle aux associations de défense des droits de l’homme. Il est l’un des sept militaires arrêtés après la diffusion, en juillet 2018, d’une vidéo montrant l’exécution de deux femmes et de leurs enfants dans un village de l’Extrême-Nord.

Auteur des images, Godwe Mana, qui se défend de toute participation aux faits, est poursuivi, entre autres, pour divulgation de secrets militaires.

>>> À LIRE – Cameroun : sept militaires arrêtés après la diffusion d’une vidéo sur les exactions de l’armée

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