Côte d’Ivoire : l’affaire Ousmane Bamba relancée ?

L’homme d’affaires ivoirien Ousmane Bamba, par ailleurs conseiller spécial de George Weah, le chef de l’État libérien, est poursuivi à Abidjan pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux en écriture privée de commerce et de banque.

L’homme d’affaires Ousmane Bamba. © DR / Capture d’écran Facebook / Ousmane Bamba

L’homme d’affaires Ousmane Bamba. © DR / Capture d’écran Facebook / Ousmane Bamba

Publié le 12 février 2019 Lecture : 1 minute.

Ce litige porte sur 9 milliards de F CFA, au préjudice de la société E-com, dont il est l’un des associés avec l’entrepreneur René Yédieti.

Avoirs gelés dans plusieurs banques ivoiriennes

Malgré un non-lieu le 14 janvier, la cour d’appel, saisie par E-com, a gelé le 22 janvier les avoirs bancaires de Bamba dans plusieurs banques ivoiriennes, et ce proche de Cissé Bacongo, l’ex-ministre de l’Enseignement, et de Sansan Kambilé, l’actuel garde des Sceaux, demeure inculpé.

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Mandaté par le tribunal de première instance d’Abidjan, l’expert-comptable Yobo Légré Joseph avait, dans son rapport, confirmé l’existence de malversations portant sur 10,11 milliards de F CFA.

À la suite de la publication de notre article, Ousmane Bamba nous a fait parvenir la précision suivante :

« L’entreprise E-com n’a pas porté plainte contre Mr. Ousmane Bamba et elle n’est pas partie civile dans cette affaire. Il s’agit du ministère public.

Mr. Ousmane Bamba n’est pas dans les réseaux de Monsieur Cissé Bacongo, ministre des Affaires présidentielles et encore moins de Monsieur Sansan Kambilé, garde des Sceaux, sinon il n’aurait pas fait deux mois de détention préventive dans un système judiciaire dans lequel la liberté est la règle et la détention l’exception.

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Vous avez écrit que le rapport de l’expert faisait état de malversations. Pour information, peu après la publication de cet article, le juge a conclu à un non-lieu le 13 février, affirmant que l’expert « n’a pu rapporter et que nul n’a d’ailleurs établi au dossier que le dit Ousmane Bamba a, de quelque manière que ce soit usé de faux, de malice, ou de subterfuges quelconques pour opérer des retraits de ces comptes outrepassant l’obligation de double signature conjointe… ». »

La Matinale.

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