Niger : comment Mohamed Bazoum est-il devenu le candidat incontournable du parti au pouvoir ?

La désignation de Mohamed Bazoum comme candidat du PNDS (au pouvoir) pour la présidentielle de 2021 doit être confirmée lors d’un congrès d’investiture le 31 mars.

Mohamed Bazoum (Niger). © Vincent FOURNIER/JA

Mohamed Bazoum (Niger). © Vincent FOURNIER/JA

Publié le 25 février 2019 Lecture : 1 minute.

Alors qu’il attendait 2020 pour choisir son candidat à la présidentielle de 2021, le PNDS (au pouvoir) a bousculé son calendrier. Ce 1er février, au lendemain du limogeage du ministre des Finances Hassoumi Massaoudou, par ailleurs secrétaire général du parti, son présidium s’est réuni. D’abord réticente, Aïchatou Kané, la ministre du Plan, s’est rangée à l’opinion générale, qui penchait en faveur de la désignation de Mohamed Bazoum.

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Le ministre de l’Intérieur, qui préside déjà le PNDS, a reçu le soutien de Ouhoumoudou Mahamadou, directeur de cabinet de Mahamadou Issoufou, de Foumakoye Gado, numéro deux du parti, ainsi que celui de nombreux caciques : Kalla Ankourao, Alkassoum Indatou, Issoufou Katambé, Maman Waziri, Mahamadou Karidjo, Hamadou Adamou Souley, Daouda Marthé et Hadizatou Ousseini.

Le 10 février, le présidium a proposé le nom de Bazoum au comité exécutif ­national, qui, le 16, a décidé d’organiser un congrès d’investiture pour le 31 mars, à l’occasion duquel les délégués du parti se prononceront. Objectif : les élections locales prévues en mars 2020, qui doivent servir de tremplin au ministre de l’Intérieur pour la présidentielle.

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