Mobilisation anti-Bouteflika : le casse-tête algérien vu du Maghreb, d’Afrique et de France
Alors que la mobilisation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika se poursuit, les voisins et partenaires du plus grand pays d’Afrique suivent très attentivement l’évolution de la situation, redoutant une déstabilisation qui aurait pour eux des conséquences sécuritaire, migratoire ou encore énergétique.
Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie
Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.
Deux messages lus en son nom en moins d’une semaine. Les manifestations monstres qui secouent l’Algérie depuis le 13 février ont eu une conséquence immédiate : l’accélération du rythme des échanges épistolaires entre Abdelaziz Bouteflika et son peuple. Dans sa dernière missive, datée du 7 mars, le président algérien se félicite du caractère pacifique des rassemblements, signe de la « maturité de nos concitoyens » et de la réalité du « pluralisme démocratique ».
Mais le ton se fait vite plus grave quand le chef de l’État algérien met en garde contre « une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait […] provoquer le chaos ». Ce scénario catastrophe, les voisins et amis de l’Algérie le redoutent. Voici pourquoi.
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