Guinée : des filières minières à plusieurs vitesses

Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.

Route de Malapouya sur laquelle transitent les camions de la Société minière de Boké. © SMB

Route de Malapouya sur laquelle transitent les camions de la Société minière de Boké. © SMB

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 16 mars 2019 Lecture : 5 minutes.

C’est une réconciliation à laquelle peu de gens s’attendaient à Conakry. Après une médiation de Nicolas Sarkozy, le président guinéen, Alpha Condé, et Beny Steinmetz ont enterré la hache de guerre, le 21 février, à propos du mégagisement de fer de Simandou. Le patron franco-israélien de Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) a formellement renoncé à ses prétentions sur les blocs 1 et 2 du gisement.

De son côté, Conakry abandonne ses poursuites contre l’entrepreneur, accusé d’avoir versé en 2008 des pots-de-vin à des proches de feu le président Lansana Conté pour obtenir ses licences minières. Cela devrait mettre un terme aux procédures engagées contre Steinmetz en Guinée, mais aussi en Suisse et en Israël.

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