Que sont-ils devenus ? Ali Larayedh, l’ancien ministre tunisien de l’Intérieur
Il aura été ministre de l’Intérieur dans un bâtiment où, sous le régime Ben Ali, il avait été placé à l’isolement et torturé, puis chef du gouvernement tunisien de février 2013 à janvier 2014.
Aujourd’hui, l’islamiste Ali Larayedh n’est plus aux premières loges. À 63 ans, il reste néanmoins vice-président d’Ennahdha, dont il est une tête pensante et qu’il avait représentée, en 2005, au sein du Collectif du 18-Octobre pour les droits et les libertés.
Répression
À l’Assemblée des représentants du peuple, où il siège depuis 2014, il nie farouchement que son parti ait créé une officine secrète pour infiltrer les services de sécurité.
Selon lui, l’égalité successorale entraînerait une recrudescence du terrorisme, et Recep Tayyip Erdogan, le président turc, serait un modèle à suivre. Grâce à ses réseaux du Sud, d’où il est originaire, cet ancien ingénieur de l’École de la marine marchande de Sousse est devenu investisseur.
De son passage à l’Intérieur, l’opinion a surtout retenu la répression de la manifestation du 9 avril 2012, l’attaque de l’ambassade des États-Unis à Tunis, en septembre 2012, et l’assassinat de Chokri Belaïd, figure de la gauche, en février 2013
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles