Contestation anti-Bouteflika en Algérie : les nouveaux chouchous de la rue

Plusieurs semaines après le déclenchement du mouvement de protestation spontané qui a ébranlé le régime, quelques figures susceptibles de l’incarner – et peut-être de peser dans la transition qui s’annonce – commencent à émerger. Qui sont-elles ?

Alger, le 15 mars. © Toufik Doudou/PP Agency/SIPA

Alger, le 15 mars. © Toufik Doudou/PP Agency/SIPA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 24 mars 2019 Lecture : 9 minutes.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

Sommaire

Les manifestations contre le maintien au pouvoir du président Bouteflika et pour la fin du système ont surpris, aussi bien par leur ampleur – sans précédent – que par leur aspect inattendu, spontané, pacifique, voire euphorique. L’originalité du mouvement réside dans son caractère non structuré. Pas de leaders, ni de représentants, ni de figures tutélaires, ni de porte-voix… Il se nourrit d’abord de l’interaction générée par les réseaux sociaux, contre-pouvoir 2.0 qui, chaque vendredi, point d’orgue de la mobilisation, se mue en marée humaine.

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