Design : au Maroc, pour la beauté de l’art intérieur
Au Maroc, architectes et designeurs tentent d’allier patrimoine traditionnel et approches contemporaines pour séduire une clientèle aisée.
• Sophia Tazi (Studium Casa)
Sophia Tazi a fondé Studium Casa en 1997. Cette designeuse d’intérieur de 53 ans a mené ses études à Parsons Paris dans les années 1990. « Je m’inspire de mes voyages, de la nature mais aussi de l’environnement marocain », explique-t-elle.
Depuis vingt ans, elle travaille avec les mêmes équipes – artisans et usines de Casablanca – et est sollicitée tant pour des rénovations de villas, de clubs ou de lieux publics (écoles, cinémas, bureaux, etc.) que pour les meubles qu’elle confectionne à partir de bois de hêtre, d’aluminium, de bouts de chiffon et autres objets de récupération.
« J’utilise aussi des tissus marocains, comme la laine épaisse qu’est la habba ou la broderie originaire de Tétouan qu’est la tarz ghorza. » Son style consacre l’arte povera mais aussi le retour à la terre. Coût de ses créations : de 30 à 1 000 euros. Sa clientèle : des Marocains, des expatriés mais aussi des étrangers. En 2018, elle a pris part à l’exposition « Medyadina Design », lors de la grande foire de Casablanca.
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