RDC : quand les pro-Kabila claquent la porte en pleine négociation avec les pro-Tshisekedi
Pendant deux jours, les cadres du Front commun pour le Congo (FCC, de Joseph Kabila) et du Cap pour le changement (Cach, de Félix Tshisekedi) ont discrètement discuté lors d’une réunion dans le Kongo central. Mais celle-ci a tourné court.
Du 6 au 7 avril, les responsables du Front commun pour le Congo (FCC) et du Cap pour le changement (Cach) se sont discrètement retrouvés à Kisantu (Kongo central), au Mbuela Lodge, un complexe agrotouristique que tient Antoine Ghonda, ex-ambassadeur itinérant de Joseph Kabila.
Tous souhaitaient s’entendre sur le partage des postes à pourvoir au gouvernement, au bureau du Sénat et au sein des commissions permanentes à l’Assemblée nationale. Ils comptaient ensuite soumettre une proposition à Félix Tshisekedi, le chef de l’État, et à son prédécesseur, alliés au sein d’une coalition gouvernementale.
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Colère du FCC
Parmi les participants, Jean Baudouin Mayo Mambeke, secrétaire général de l’UNC de Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Thisekedi ; Jean Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS ; Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC ), ou encore Azarias Ruberwa, ancien vice-président. Ils ont tenté, ensemble, de réaliser un texte commun à présenter à Félix Tshisekedi et à Joseph Kabila.
Mais les débats ont tourné court. Le FCC a claqué la porte afin de protester contre les propos de Tshisekedi, qui, depuis Washington, a déclaré vouloir « déboulonner le système dictatorial qui était en place ».
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