Corruption en Algérie : ces hommes d’affaires au cœur de scandales financiers

Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Rafik Khalifa… Retour sur les affaires qui mettent à mal de nombreux hommes d’affaires algériens, dont le milieu est touché par une grande purge.

De gauche à droite : Chakib Khelil, Rafik Khalifa, Farid Bedjaoui et Kamel Chihi – alias El Bouchi. © DR / Jeune Afrique

De gauche à droite : Chakib Khelil, Rafik Khalifa, Farid Bedjaoui et Kamel Chihi – alias El Bouchi. © DR / Jeune Afrique

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Publié le 24 avril 2019 Lecture : 2 minutes.

Portrait du président Bouteflika en 2014 (image d’illustration). © PATRICK BAZ/AFP
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Algérie : l’étau se resserre autour des hommes d’affaires proches de Bouteflika

Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, de nombreux hommes d’affaires – dont le patron de la Sonatrach ou encore celui de Cevital – ont été limogés ou sont dans le viseur de la justice.

Sommaire

Ahmed Gaïd Salah a annoncé la réouverture de trois dossiers emblématiques, à commencer par celui de la Sonatrach, l’entreprise pétrolière publique, dont le patron Abdelmoumen Ould Kaddour a été limogé le 23 avril, un limogeage qui n’est pas lié aux affaires de corruption présumées déjà ouvertes. Au terme d’une vaste enquête, la justice a lancé en août 2013 des mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khelil, son épouse, leurs enfants et Farid Bedjaoui, homme d’affaires très proche de l’ex-ministre de l’Énergie, et condamné en septembre 2018 à plus de cinq ans de prison.

Ils sont poursuivis pour « corruption, blanchiment d’argent, conclusion de contrats contraires à la réglementation, abus de pouvoir et constitution de bandes criminelles organisées ». L’affaire a plusieurs volets.

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