Guinée : le coûteux divorce de Beny Steinmetz et Eduardo Bartolomeo

Le bras de fer est engagé entre le patron de Beny Steinmetz Resources Group et le PDG du géant brésilien du fer Vale, qui attend de son ancien partenaire le versement d’une amende de 1,1 milliard d’euros pour lui avoir caché l’acquisition frauduleuse de ses licences guinéennes.

Beny Steinmetz (BSGR) et Eduardo Bartolomeo (Vale). © Montage JA

Beny Steinmetz (BSGR) et Eduardo Bartolomeo (Vale). © Montage JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 6 mai 2019 Lecture : 2 minutes.

Le magnat minier Beny Steinmetz pensait avoir mis un terme aux plus gros de ses ennuis en signant, le 25 février, un accord avec le président guinéen Alpha Condé. Par ce texte, qui a nécessité une médiation de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, le patron israélien renonçait officiellement à ses prétentions sur les blocs 1 et 2 du méga-gisement de fer du mont Simandou ; tandis que Conakry s’engageait à arrêter les poursuites pour corruption à son encontre en Guinée, en Suisse et en Israël. Le fondateur de BSGR (Beny Steinmetz Resources Group) était même autorisé à étudier un autre projet d’extraction de fer à Zogota.

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