Transparence et prime au management chez Ecobank

En 2018, la rémunération du comité exécutif d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a atteint 14,2 millions de dollars. Soit deux fois le niveau de l’année 2015, lorsqu’est arrivé aux commandes (en septembre) le Nigérian Ade Ayeyemi à la suite du Ghanéen Albert Essien.

Le siège d’Ecobank, à Lomé. © Michel Aveline pour JA

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Publié le 2 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Une compensation liée à la performance du groupe et qui a pour « objectif d’attirer et de fidéliser les talents en restant compétitive par rapport au marché tout en rétribuant les services rendus dans la durée », assure ETI.

Le rapport de force salarial entre le management et le conseil d’administration a changé : la rémunération des administrateurs a été de 1,64 million de dollars, en légère augmentation par rapport au 1,45 million de 2015, mais loin d’atteindre les 4 millions de dollars de 2008, quand celle du comité exécutif avoisinait les 3 millions de dollars.

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Cette évolution des compensations intervient parallèlement à un renforcement de la transparence. À la fin de 2018, l’encours des prêts accordés par le groupe à ses dirigeants et à ses administrateurs a chuté à… 0 dollar, contre 177 000 en 2014 et près de 8 millions en 2010. Les créances dues par des entreprises liées aux principaux dirigeants et administrateurs d’ETI ont chuté à 11,9 millions de dollars l’an dernier, contre 85,6 millions en 2010…

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