Littérature : « Grace l’intrépide », dans l’enfer des prostituées nigérianes à Paris
Après des années d’enquête, l’écrivaine française Karine Miermont livre avec « Grace l’intrépide » un roman brut et sensible sur les prostituées nigérianes à Paris.
![Le trafic a explosé ces dernières années : les Nigérianes forcées à la prostitution en Italie étaient 433 en 2013, 5 653 en 2015, 5 399 en 2017, selon l’OIM (image d’illustration). © Stefano Lorusso Salvatore Pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/10/26/photo5-e1557917931501.jpg)
Le trafic a explosé ces dernières années : les Nigérianes forcées à la prostitution en Italie étaient 433 en 2013, 5 653 en 2015, 5 399 en 2017, selon l’OIM (image d’illustration). © Stefano Lorusso Salvatore Pour Jeune Afrique
Nul n’ignore leur va-et-vient le long de la Dark Road, dans le bois de Vincennes, aux portes de Paris. Mais que savons-nous vraiment d’elles ? La question frappe Karine Miermont lors d’une rencontre au Salon du livre d’Asnières, où elle présente son premier roman, L’Année du chat. Une femme qui a accompagné durant trois années éprouvantes des prostituées nigérianes dans la capitale française se confie à elle. « J’habite dans le XIIe arrondissement, tout près du bois, explique l’écrivaine. Et mon ignorance par rapport à ce qu’elle me racontait, à ce qu’il s’y passait, m’a sidérée. »
Bien s’informer, mieux décider
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