Guinée : l’opposition, d’une coalition l’autre

Dans la perspective des prochains scrutins, les adversaires d’Alpha Condé se réorganisent mais restent partagés. Sauf sur la nécessité d’une alternance en 2020.

Première réunion de la Convergence de l’opposition démocratique (COD), le 22 février, à Conakry. © DR

Première réunion de la Convergence de l’opposition démocratique (COD), le 22 février, à Conakry. © DR

DIAWO-BARRY_2024

Publié le 14 mai 2019 Lecture : 2 minutes.

Débarquement au terminal Bolloré du port de Conakry d’éléments nécessaires à la construction d’une cimenterie en Guinée. Le 13 juin 2013. © Vincent Fournier/Jeune Afrique
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Malgré un niveau de croissance sans précédent, les attentes sociales restent nombreuses. Mais à l’approche des législatives, et surtout, de la présidentielle de 2020, la passion politique prend le pas sur la raison économique.

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Il y a encore quelques mois, l’Opposition républicaine regroupait les principaux partis autour de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Désormais, elle se résume presque à la seule UFDG. Si cette formation a maintenu son statut de deuxième force politique du pays et de premier parti d’opposition lors des élections communales du 4 février 2018, elle est fragilisée depuis l’exclusion, en février 2016, de son ex-vice-président fondateur, Bah Oury, désormais à la tête de l’UFDG-Renouveau.

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