Gestion des déchets : les ambitions du libanais Averda contrariées par des impayés au Gabon

Après avoir connu une croissance rapide sur le continent, le libanais Averda, spécialiste de la collecte des déchets, fait actuellement face à des difficultés au Gabon.

Une place de Libreville, au Gabon (image d’illustration). © Jacques Torregano/JA

Une place de Libreville, au Gabon (image d’illustration). © Jacques Torregano/JA

Publié le 15 mai 2019 Lecture : 3 minutes.

Site de traitement des eaux de la Sénégalaise des eaux (SDE), le 11 mars 2015, à Dakar. © Sylvain Cherkaoui/Cosmos
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Les opérateurs se félicitent de la libéralisation progressive du secteur dans plusieurs pays, mais ils entendent se prémunir contre les risques techniques et financiers.

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Rabat mérite bien son statut de capitale. Et il y a des signes qui ne trompent pas. L’un d’eux est la propreté des rues, due au travail des hommes en combinaison bleu vif d’Averda. Depuis que la société libanaise a décroché ce contrat de nettoiement des rues et de ramassage des déchets en 2013, à la suite du départ de Veolia, la gestion des quartiers – même les plus peuplés et ceux de la périphérie – est une réussite.

Créée à Beyrouth en 1964 par un ingénieur, Averda a dépassé en 2017 les 450 millions de dirhams (41,3 millions d’euros) de chiffre d’affaires au Maroc. Après s’être fait un nom dans la gestion des déchets d’abord dans les pays du Golfe, c’est dans le royaume que la société de génie civil est partie à l’assaut du continent africain en 2012 – dans le Rif, à Nador, puis à Berkane.

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