Distribution de l’eau : les conséquences de l’ouverture au privé

Les opérateurs se félicitent de la libéralisation progressive du secteur dans plusieurs pays, mais ils entendent se prémunir contre les risques techniques et financiers.

La Sénégalaise des eaux conteste depuis octobre la concession provisoire du marché sénégalais à Suez. © Eranove

La Sénégalaise des eaux conteste depuis octobre la concession provisoire du marché sénégalais à Suez. © Eranove

Publié le 15 mai 2019 Lecture : 5 minutes.

Site de traitement des eaux de la Sénégalaise des eaux (SDE), le 11 mars 2015, à Dakar. © Sylvain Cherkaoui/Cosmos
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Eau et gestion des déchets : la percée du secteur privé

Les opérateurs se félicitent de la libéralisation progressive du secteur dans plusieurs pays, mais ils entendent se prémunir contre les risques techniques et financiers.

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L’équation pourrait inquiéter. Selon les prévisions, la population africaine, qui compte environ 1,3 milliard d’habitants, devrait doubler à l’horizon 2050, la croissance étant particulièrement forte en ville, où 40 % des gens vivaient en 2016, contre 31 % au début du millénaire.

Or si, entre 2000 et 2015, l’accès à l’eau courante a augmenté en valeur absolue (de 82 millions à 124 millions de citadins alimentés), la part de la population urbaine raccordée à cette ressource a reculé de 40 % à 33 %, indique une étude de la Banque mondiale publiée en 2017 (« Performance des services d’eau en Afrique »). Le troisième élément de l’équation est que, sur cette même période, le PIB par habitant a augmenté de plus de 40 %, passant de 1 176 dollars à 1 660 dollars.

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