Crise politique au Bénin : bataille pour la présidence de l’Assemblée nationale

La nouvelle Assemblée nationale béninoise, issue du scrutin controversé du 28 avril auquel aucune liste d’opposition n’a participé, doit être officiellement installée ce jeudi 16 mai. Plusieurs noms sont avancés pour en prendre la présidence.

L’Assemblée nationale béninoise, à Porto-Novo, en 2012. © Jacques Torregano Pour Jeune Afrique

L’Assemblée nationale béninoise, à Porto-Novo, en 2012. © Jacques Torregano Pour Jeune Afrique

Publié le 13 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Avant les législatives du 28 avril, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre du Plan, était le favori pour succéder à Adrien Houngbédji à la présidence de l’Assemblée nationale. Problème : son parti, le Bloc républicain, a recueilli moins de sièges (36) que son rival, l’Union progressiste (47), ce qui vaut à l’ancien directeur Afrique du FMI d’être critiqué au sein de son propre camp.

>>> À LIRE Crise politique au Bénin : où va Patrice Talon ?

la suite après cette publicité

En outre, le perchoir étant traditionnellement dévolu au parti majoritaire à l’Assemblée, en l’occurrence l’UP, Patrice Talon pourrait devoir revoir ses plans.

Deux noms reviennent avec insistance : celui de Sacca Lafia, ministre de l’Intérieur (par ailleurs membre de l’UP, ex-directeur de campagne de Talon et originaire du Nord, comme Bio Tchané), et celui de Luc Atrokpo, maire de Bohicon (Sud).

Ce lundi et mardi, les députés nouvellement élus sont attendus au palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, pour remplir les formalités administratives avant leur installation officielle, prévue pour jeudi 16 mai, pour un mandat de quatre ans.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image