Afrique du Sud : pour Cyril Ramaphosa, le plus dur reste à faire

Si l’ANC a remporté les élections générales du 8 mai, son socle électoral s’effrite dangereusement. Le président Cyril Ramaphosa réussira-t-il à réformer son parti pour renverser la tendance ?

Le président Cyril Ramaphosa se félicite à l’annonce des résultats des élections générales, en Afrique du Sud, le samedi 11 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

Le président Cyril Ramaphosa se félicite à l’annonce des résultats des élections générales, en Afrique du Sud, le samedi 11 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

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Publié le 13 mai 2019 Lecture : 4 minutes.

Un mur peint aux couyleurs de l’ANC, en Afrique du Sud, à la veille des élections générales du 8 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
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Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse

26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.

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Cyril Ramaphosa doit-il y voir une sanction personnelle ou fait-il simplement les frais des dérives du parti antiapartheid, le Congrès national africain (ANC) ? Chahuté mais toujours debout, le parti qu’il dirige depuis décembre 2017 a pour la première fois vacillé, réalisant lors des élections générales du 8 mai le pire score de son histoire.

L’ANC conserve certes une large avance sur ses deux concurrents – ­l’Alliance démocratique (DA), de Mmusi Maimane, et les Combattants pour la liberté économique (EFF), de Julius Malema –, mais, avec environ 57 % des suffrages, il a perdu cinq points par rapport aux scrutins de 2014.

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