[Tribune] Diplomatie : Paris perd le Sud
En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.
![Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en juillet 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/09/04/sipa_ap22228205_000002-e1536053689508.jpg)
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en juillet 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA
Quelques jours après l’offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne, et alors que j’essaie de joindre des officiels à Tripoli, un numéro libyen s’affiche enfin sur l’écran de mon téléphone. À l’autre bout du fil, Abdulhamid al-Dabaiba, un notable de Misrata qui a un temps entretenu des ambitions politiques. Cet ingénieur a par le passé travaillé avec l’administration Kadhafi et ne nourrit pas de sympathie particulière pour les islamistes, dont Misrata est le fief libyen. Une aubaine : son avis sur la crise actuelle et le maréchal Haftar doit être intéressant.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)