[Tribune] Diplomatie : Paris perd le Sud

En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en juillet 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en juillet 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA

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Publié le 20 mai 2019 Lecture : 3 minutes.

Quelques jours après l’offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne, et alors que j’essaie de joindre des officiels à Tripoli, un numéro libyen s’affiche enfin sur l’écran de mon téléphone. À l’autre bout du fil, Abdulhamid al-Dabaiba, un notable de Misrata qui a un temps entretenu des ambitions politiques. Cet ingénieur a par le passé travaillé avec l’administration Kadhafi et ne nourrit pas de sympathie particulière pour les islamistes, dont Misrata est le fief libyen. Une aubaine : son avis sur la crise actuelle et le maréchal Haftar doit être intéressant.

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