Introductions en Bourse : les investisseurs attendent la reprise après un début 2019 difficile
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Finance : en attendant la reprise
Après un début 2019 difficile pour l’introduction en Bourse de sociétés africaines, les perspectives d’une plus grande croissance économique devraient se répercuter sur la profitabilité des émetteurs, améliorant l’attractivité de leurs actions.
De Jumia à Oragroup, en passant par MTN Nigeria, les introductions de sociétés africaines en Bourse se sont multipliées ces derniers mois sur les places du continent comme à Londres ou à New York. Cependant, la conjoncture morose des marchés de capitaux en Afrique tempère l’intérêt des investisseurs locaux et étrangers. La faute à des indices boursiers en berne.
Depuis le début de l’année, huit places financières du continent parmi les neuf plus grandes Bourses affichent des performances négatives au 15 mai. Seule l’Afrique du Sud gagne 6,3 %, alors que les pertes au Ghana, en Tunisie et au Kenya dépassent les 4 %. La Tanzanie recule de 8 %, tandis que le Nigeria affiche la plus mauvaise performance, dégringolant de 10 %.
En 2018 déjà, sept places financières n’étaient pas parvenues à créer de la valeur pour les investisseurs. Au Kenya et en Côte d’Ivoire, les pertes dépassaient les 24 %. L’Égypte atteignait à peine l’équilibre, alors que la Tunisie engrangeait un gain de 15,6 %. Conclusion : pour les nouvelles recrues des places financières africaines, il n’est pas toujours assuré d’afficher des rendements positifs.
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