Cameroun – Grégoire Owona : « Le président Paul Biya ne veut pas voir le pays morcelé »

Dialogue politique avec l’opposition, crise anglophone, arrestation de Maurice Kamto… Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail, de la Sécurité sociale et secrétaire général adjoint du RDPC, revient sur les dernières actualités qui agitent le pays.

Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail, de la Sécurité sociale et secrétaire général adjoint du RDPC. © MABOUP pour JA

Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail, de la Sécurité sociale et secrétaire général adjoint du RDPC. © MABOUP pour JA

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 30 mai 2019 Lecture : 3 minutes.

Un drapeau camerounais durant la campagne présidentielle de 2018. Photo d’illustration. © Sunday Alamba/AP/SIPA
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Le Cameroun en équilibre instable avant les législatives

Confronté à la crise anglophone, aux attaques de Boko Haram et au ralentissement économique, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.

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À 69 ans, Grégoire Owona est l’un des plus fidèles collaborateurs du président Paul Biya. Il occupe depuis 1992 le poste de secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Une fonction qu’il cumule depuis 2011 avec celle de ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Dialogue politique avec l’opposition, crise anglophone, arrestation de Maurice Kamto… il revient pour Jeune Afrique sur les dernières actualités qui agitent le pays.

Jeune Afrique : Les députés du RDPC ont voté une révision partielle du code électoral plutôt que de réexaminer l’ensemble du texte, comme le demandait l’opposition. Le dialogue est-il encore possible dans le système politique camerounais ?

Grégoire Owona : Il n’y a aucune raison de penser que nous puissions être hostiles au dialogue. La révision du code visait à introduire des élections régionales. Nous pourrons envisager quelque chose de plus global le moment venu, si cela s’avère nécessaire. Mais, dans une démocratie, celui qui contrôle la majorité a le droit de faire des choix politiques. Et en attendant que les règles actuelles changent, il faut les respecter.

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