Pourquoi Libreville cherche un grand nom pour reprendre la filiale de BNP

L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.

La Bicig, numéro deux gabonais, est l’une des rares filiales à figurer dans le top 5 local. © STEVE JORDAN/AFP

La Bicig, numéro deux gabonais, est l’une des rares filiales à figurer dans le top 5 local. © STEVE JORDAN/AFP

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Publié le 2 juin 2019 Lecture : 0 minute.

Agence de BNP Paribas El Djazaïr, rue Didouche à Alger, en mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique
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Banque : BNP Paribas sonne la retraite

Les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés ont conduit la banque française à se désengager du Gabon, de la Tunisie, du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.

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Cette dernière est « indispensable pour les opérations transfrontalières [et] sous-tend le commerce international, les transferts des migrants et l’activité des organisations humanitaires », note un rapport de la Banque mondiale qui, dès 2018, s’inquiétait de la multiplication des ruptures des relations de correspondance entre banques internationales et celles des pays émergents.

En cause : le durcissement des règles pour se conformer aux réglementations visant à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Selon l’entreprise financière belge Swift, pour une grande banque, la due diligence nécessaire pour juger la « conformité » d’un « client à risque » peut atteindre 50 000 dollars par an.

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