[Édito] Côte d’Ivoire : la transparence des élections, un impératif pour la paix

En vue de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire doit chasser les vieux démons qui fragilisent la paix dans le pays. Seule la transparence du jeu politique permettra d’éviter de nouvelles violences postélectorales.

Dans un bureau de vote d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 2011. © Emanuel Ekra/AP/SIPA

Dans un bureau de vote d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 2011. © Emanuel Ekra/AP/SIPA

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  • André Silver Konan

    Journaliste et éditorialiste ivoirien, collaborateur de Jeune Afrique depuis Abidjan.

Publié le 3 juin 2019 Lecture : 2 minutes.

Ivory Coast Referendum © Elections officials prepare, prior to the start of the Ivory Cost referendum in Abidjan, Ivory Coast, Sunday, Oct. 30, 2016. Voters in Ivory Coast are weighing in on the country’s new constitution, which is expected to be approved despite several violent demonstrations by the opposition. The new constitution being considered in Sunday’s referendum makes several key changes to the requirements for presidential candidates including the issue of nationality. (AP Photo/Diomande Bleblonde)/AIVO103/16304410236594/1610301337
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Sommaire

Il est clair qu’en Côte d’Ivoire l’un des enjeux de la présidentielle d’octobre 2020 sera la préservation de la paix. Une paix qu’a tenté d’instaurer le président Alassane Ouattara depuis son investiture officielle, en mai 2011. Une paix néanmoins émaillée de violences dans plusieurs circonscriptions lors des scrutins locaux d’octobre 2018. Certains vieux démons n’ont pas totalement disparu. Ils sommeillent dans cet électeur tenté d’user de la violence, dans ce candidat qui risque de se faire acheter, dans ce fonctionnaire de la Commission électorale indépendante (CEI) susceptible de se laisser corrompre.

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