Côte d’Ivoire : Ouattara, Bédié et Gbagbo, incontournables acteurs de la présidentielle 2020

De prime abord, les trois grands blocs qui devraient s’affronter à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire ressemblent fort à ceux qui avaient concouru en 2010. Pourtant, les dynamiques politiques ne sont plus du tout les mêmes. Décryptage.

Henri Konan Bédié (à g.), Alassane Dramane Ouattara, Laurent Gbagbo. © Montage JA/REUTERS/AP SIPA/ Sylvain Cherkaoui pour JA

Henri Konan Bédié (à g.), Alassane Dramane Ouattara, Laurent Gbagbo. © Montage JA/REUTERS/AP SIPA/ Sylvain Cherkaoui pour JA

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Publié le 3 juin 2019 Lecture : 7 minutes.

Ivory Coast Referendum © Elections officials prepare, prior to the start of the Ivory Cost referendum in Abidjan, Ivory Coast, Sunday, Oct. 30, 2016. Voters in Ivory Coast are weighing in on the country’s new constitution, which is expected to be approved despite several violent demonstrations by the opposition. The new constitution being considered in Sunday’s referendum makes several key changes to the requirements for presidential candidates including the issue of nationality. (AP Photo/Diomande Bleblonde)/AIVO103/16304410236594/1610301337
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Côte d’Ivoire : effervescence générale à l’approche de la présidentielle de 2020

À dix-sept mois de la présidentielle, les manœuvres vont bon train au sein des états-majors politiques, tandis que le gouvernement met les bouchées doubles pour mener à bien les derniers chantiers des « années Ouattara ».

Sommaire

Alassane Dramane Ouattara (ADO), Henri Konan Bédié (HKB), Laurent Gbagbo. Le premier a été le seul chef de gouvernement de Félix Houphouët-Boigny, le deuxième lui a succédé à la présidence après son décès, en 1993, le troisième fut son principal opposant. Tous trois animent la vie politique ivoirienne depuis trente ans.

Après avoir assuré l’intérim d’Houphouët pendant deux ans, Bédié, élu en 1995, est chassé du pouvoir par un coup d’État militaire en décembre 1999. Dix mois plus tard, Gbagbo est élu à la tête du pays. Dix ans plus tard, il chute à son tour : il est arrêté le 11 avril 2011, après quatre mois d’une grave crise électorale, à l’issue de laquelle Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté internationale, est investi. Il sera réélu en 2015.

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