Mauritanie : plus belle la vie sans BNP ?

Malgré le départ précipité de BNP Paribas en 2010 – quatre ans après son arrivée –, son ex-filiale mauritanienne a prospéré sous le marocain Attijariwafa Bank.

Logo de la BNP. © REMY DE LA MAUVINIERE/AP/SIPA

Logo de la BNP. © REMY DE LA MAUVINIERE/AP/SIPA

PhotodeprofilJoelAssoko3 (2)

Publié le 2 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Agence de BNP Paribas El Djazaïr, rue Didouche à Alger, en mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique
Issu du dossier

Banque : BNP Paribas sonne la retraite

Les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés ont conduit la banque française à se désengager du Gabon, de la Tunisie, du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.

Sommaire

Ce dernier a décuplé le nombre d’agences et mis à profit son expérience comme ses réseaux chez les voisins (Maroc, Mali et Sénégal).

Fin 2017, la filiale contrôlait 11 % de l’encours de crédits dans la république islamique, soit deux fois sa part en 2011. Ses revenus comme sa participation aux bénéfices de la maison mère ont triplé respectivement à 168 millions de dirhams (15 millions d’euros) et 32,6 millions de dirhams.

la suite après cette publicité

Dans l’océan Indien aussi

Cédée en 2011 par BNP à son compatriote BPCE, la Banque de Madagascar et de l’océan Indien (BMOI) a elle aussi consolidé sa position, doublant son réseau d’agences à Antananarivo et en province, tout en contrôlant ses coûts avec un coefficient d’exploitation en recul de plus de 10 points à moins de 40 %. Ses revenus ont plus que doublé avec un résultat opérationnel d’environ 40 millions d’euros et 20,4 millions d’euros de bénéfices.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image