Maroc – Saadeddine El Othmani : « Le roi Mohammed VI est satisfait de notre travail »

Société, économie, lutte contre la corruption, cohabitation avec le RNI, relations avec le Palais… Le secrétaire général du PJD Saadeddine El Othmani dresse le bilan de ses deux années à la tête du gouvernement marocain.

Saadeddine El Othmani, le chef du gouvernement marocain, le 28 mai à Rabat. © Naoufal Sbaoui pour JA

Saadeddine El Othmani, le chef du gouvernement marocain, le 28 mai à Rabat. © Naoufal Sbaoui pour JA

fahhd iraqi

Publié le 11 juin 2019 Lecture : 11 minutes.

Les habitués de la résidence du chef du gouvernement, sise au quartier Souissi, trouveront qu’elle n’a presque pas changé depuis le temps de Driss Jettou (Premier ministre de 2002 à 2007). Saadeddine El Othmani n’y a apporté aucune touche personnelle, si ce n’est ces éléments de décor quasi officiels : une photo avec Mohammed VI le jour de sa nomination, le 17 mars 2017 ; ainsi qu’une lettre royale de félicitations après son élection à la tête du Parti de la justice et du développement (PJD), en décembre de la même année.

Le chef de file du parti islamiste est resté fidèle à sa réputation d’homme humble et mesuré. Sur sa table de f’tour, entouré de ses collaborateurs, le docteur El Othmani rompt le jeûne dans la bonne humeur et discute à bâtons rompus : les bienfaits des mets reçus de son Souss natal ou rapportés de ses nombreuses tournées dans le royaume ; la causerie religieuse à laquelle il a assisté la veille aux côtés du roi et qui portait sur la médecine et la religion… La politique et l’action gouvernementale, elles, attendront la fin du repas et la pause prière. Entretien.

Jeune Afrique : Vous avez récemment présenté votre bilan gouvernemental de la mi-mandat et rendu public un rapport de 395 pages détaillant vos réalisations. Quelle est celle dont vous êtes le plus fier ?

Saadeddine El Othmani : Difficile de donner une seule réponse. Ce gouvernement a pris une batterie de mesures sociales pour améliorer la vie des citoyens. N’était l’ampleur de l’effort qui reste à faire, ce serait une grande source de fierté. Ces mesures concernent les couches vulnérables et la classe moyenne, qui méritent le plus d’attention.

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