Climat des affaires au Togo : un code couleur pour évaluer l’avancée des réformes

Au Togo, une cellule « climat des affaires » présente chaque jour au chef de l’État un tableau de bord des avancées des réformes. Avec un code couleur simple et sans ambiguïté, du rouge au vert.

Dans une rue de Lomé, en 2014 (illustration). © Jacques TORREGANO pour Jeune Afrique

Dans une rue de Lomé, en 2014 (illustration). © Jacques TORREGANO pour Jeune Afrique

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Publié le 11 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Avenue de la Paix, à Lomé. © Salifou Ouzerou/Jeune Afrique
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Changement d’horizon au Togo

Le chef de l’État, Faure Gnassingbé, s’appuie sur le Plan national de développement (2018-2022) pour transformer le pays en profondeur, multiplier les projets et attirer les investisseurs.

Sommaire

Pour améliorer le climat des affaires au Togo, un comité de suivi a été créé. Il est composé des secrétaires généraux de la présidence et de la primature, ainsi que de représentants du secteur privé (patronat et chambre de commerce).

Afin d’appuyer cette structure ont été mis en place des comités sectoriels portant sur la gouvernance, la compétitivité commerciale, les infrastructures, l’attractivité économique, etc.

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Accélération

Les travaux de ces derniers doivent aboutir à des plans d’action destinés à améliorer les résultats du pays au regard des différents indicateurs définis par le classement « Doing Business » de la Banque mondiale. Mais pas seulement, puisque l’on doit également à ces comités l’adoption rapide du code des investissements, ainsi que l’établissement d’un cadre pour les partenariats public-privé (PPP).

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Ces plans sont soumis au chef du gouvernement et partagés avec les différents ministères concernés. La cellule climat des affaires en assure le suivi et élabore un document résumant les actions à mener. Présenté sous forme de tableau de bord, il est soumis tous les matins au président, selon un code couleur très strict. Rouge : la réforme ne bouge pas. Jaune : elle est mise en œuvre mais pas achevée. Vert : elle est effective et confirmée par tous les acteurs concernés.

Pour passer du rouge au jaune, le chef de l’État peut lui-même enjoindre le ministre concerné d’accélérer la manœuvre – afin que l’ensemble du tableau de bord passe, à terme, au vert.

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