Rachat de BPCE : le marocain BCP en attente de visas

L’offre du groupe bancaire marocain pour le rachat de quatre filiales du français BPCE (Cameroun, Madagascar, Tunisie et Congo), bien qu’approuvée à la fin de décembre, doit encore recueillir l’aval de différents régulateurs.

Siège administratif de la Banque Populaire à Casablanca. © Guillaume Mollé pour J.A.

Siège administratif de la Banque Populaire à Casablanca. © Guillaume Mollé pour J.A.

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Publié le 12 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Ces acquisitions, dévoilées par JA il y a un an, doivent être approuvées respectivement par la Banque centrale de Tunisie, la Commission bancaire de l’Afrique centrale et la Commission de supervision bancaire et financière de Madagascar.

Amifa cherche à élargir son champ d’action

En attendant, le groupe dirigé depuis novembre 2018 par Mohamed Karim Mounir – son prédécesseur Mohamed Benchaaboun a été nommé ministre de l’Économie et des Finances – poursuit son expansion. À la fin de mars, l’ex-Banque des Mascareignes, rachetée en octobre 2018 à BPCE, a été renommée BCP Bank (Mauritius) « pour instaurer une identité forte à travers le continent ».

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Par ailleurs, Amifa, holding dévolu à la microfinance, présent en Côte d’Ivoire, au Mali et en Guinée, a obtenu un agrément au Sénégal et « engagé des études et des démarches pour couvrir d’autres pays ». Parmi lesquels le Burkina Faso, le Rwanda, le Gabon et Madagascar.

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