Nicolas Pepe, Ismaila Sarr, Noussair Mazraoui… les nouvelles stars de la CAN 2019
Il n’y a pas que Sadio Mané, Mohamed Salah ou Riyad Mahrez. Coup de projecteur sur des talents prometteurs qui pourraient crever l’écran lors de cette CAN 2019.
Mané, Salah, Khazri, Ziyech, Mahrez ou Bakambu… Tous les regards se tourneront forcément vers ces grands joueurs lors du lancement de la CAN en Égypte. Mais les meilleurs ne sont pas toujours au rendez-vous des grandes compétitions, fatigués, mal remis d’une blessure ou simplement lestés d’un poids finalement trop lourd pour eux. Et inversement, ces événements sont régulièrement un tremplin pour d’autres, moins connus ou moins cotés, qui donnent alors à leur carrière une autre tournure.
En 2017, un Camerounais inconnu, Christian Bassogog, avait remporté le titre de meilleur joueur de la CAN au Gabon. Une distinction qui lui avait permis de passer d’Aalborg, au Danemark, au Henan Jianye, en Chine. Et de monnayer son talent naissant de 10 000 euros par mois à 7 millions d’euros par an.
Bassogog sera présent en Égypte, sans bénéficier cette fois de l’effet de surprise. Mais la nature ayant horreur du vide, d’autres prendront la place, et, dans un peu plus d’un mois, on parlera, peut-être, de ce défenseur béninois plein d’assurance, de ce milieu de terrain mauritanien surprenant de maturité ou de cet attaquant namibien qui avait échappé à la vigilance de tous les recruteurs du monde.
Courtisé par les grands
Nous n’en sommes pas encore là, et aujourd’hui, outre les stars déjà énumérées, le plus sage est encore de miser sur ceux qui semblent déjà avoir de quoi faire parler d’eux en bien pendant ces quatre semaines égyptiennes. Dans cette liste non exhaustive, difficile de ne pas penser à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr, 21 ans, sous contrat à Rennes, mais courtisé par de grandes formations européennes et présenté comme l’un des plus doués de sa génération.
Parmi les joueurs à vocation offensive, il sera évidemment difficile de passer à côté de l’Ivoirien Nicolas Pépé, 24 ans, évoluant à Lille, dont la valeur marchande est estimée à 80 millions d’euros, grâce à ses impeccables performances en club (22 buts, 11 passes décisives), ou du Camerounais Stéphane Bahoken, en partance pour l’Angleterre, et dont le père, Paul, a porté le maillot des Lions indomptables à plus de 80 reprises. On attend également de voir si l’Algérien Baghdad Bounedjah, auteur de 39 buts avec Al-Sadd, au Qatar, parviendra à faire souffrir les défenses africaines.
Certains gardiens, défenseurs ou milieux de terrain méritent également d’être cités
Certains gardiens, défenseurs ou milieux de terrain méritent également d’être cités. Dans la première catégorie, le Sénégalais Édouard Mendy, qui veille sur les buts de Reims, est venu rassurer ceux qui voyaient dans ce poste la principale faiblesse des Lions. On a aussi envie de voir si le défenseur marocain Noussair Mazraoui confirmera avec sa sélection toutes les belles choses qu’il a montrées avec l’Ajax Amsterdam, si l’Algérien de Nice, Youcef Atal, a bien franchi un cap cette saison et si le Sénégalais Moussa Wagué a vraiment progressé au FC Barcelone.
Enfin, parmi les milieux de terrain, on peut citer le Kényan Victor Wanyama (Tottenham), les Ivoiriens Franck Kessié (Milan AC) et Ibrahim Sangaré (Toulouse), le Ghanéen Thomas Partey (Atletico Madrid), le Malien Diadié Samassékou (RB Salzbourg) ou le Guinéen Amadou Diawara (Naples). Et la liste ne demande qu’à s’allonger…
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