En Algérie, sur les pas de ceux qui contestent le pouvoir depuis 2011

Avec son documentaire « Fragments de rêves », un temps censuré, Bahïa Bencheikh-El-Fegoun ausculte la lame de fond qui traverse la société algérienne depuis 2011.

Le long-métrage « Fragments de rêves » de Bahïa Bencheikh-El-Fegoun, sera présenté le 18 juin à l’ABC de Toulouse, le 5 juillet à l’Utopia de Bordeaux, et en novembre à Paris lors du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient. © allers retours films

Le long-métrage « Fragments de rêves » de Bahïa Bencheikh-El-Fegoun, sera présenté le 18 juin à l’ABC de Toulouse, le 5 juillet à l’Utopia de Bordeaux, et en novembre à Paris lors du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient. © allers retours films

Publié le 19 juin 2019 Lecture : 3 minutes.

« Le monde d’aujourd’hui ne peut endurer la poésie, et la poésie n’exprime plus rien dans ce monde », lâche, désabusé, Adel Sayad. Comment dire plus poétiquement la désolation d’un pays ? À l’image de cette quasi-antithèse du journaliste et poète écorché vif, le deuxième long-métrage de Bahïa Bencheikh-El-Fegoun, Fragments de rêves, se décline en deux teintes : l’amour et la révolte.

Fil conducteur du documentaire, la voix feutrée de la réalisatrice accompagne le spectateur sur les routes de cette vaste Algérie endolorie par son histoire et qu’elle aime tant. Comme dans un road-movie, nous parcourons les grands espaces… pour nous arrêter en divers endroits, sur les pas de ceux qui ont contesté la politique de l’État durant cette dernière décennie.

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