Yasmina Khadra ausculte la corruption et le désir à Tanger
Avec son polar « L’outrage fait à Sarah Ikker », dans lequel un lieutenant marocain enquête sur le viol de sa femme, l’écrivain algérien Yasmina Khadra met au grand jour les bas-fonds de l’âme humaine.
![Yasmina Khadra, à Paris, en septembre 2016. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/09/09/4526hr_-e1512562924551.jpg)
Yasmina Khadra, à Paris, en septembre 2016. © Vincent Fournier/JA
Yasmina Khadra revient aux amours de ses débuts : le polar. Le commissaire Llob, le personnage culte de ses premiers romans algériens, a un double marocain à Tanger, le lieutenant Driss Ikker. Dès les premières pages, c’est un antihéros que l’on découvre. Ivre mort, allongé à côté d’une prostituée dans une chambre d’hôtel miteuse. Le flic fuit depuis une semaine la terrible réalité : sa femme, Sarah, a été violée. Cette façon de se dérober à l’outrage fait à Sarah Ikker, qui donne son titre à l’ouvrage, le rend encore plus détestable.
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