Djibouti : la CNC, la gardienne de l’information

Trois ans après sa création, la Commission nationale de la communication (CNC) continue de lutter pour le pluralisme de l’information à Djibouti. Reconnue pour son indépendance, la commission présidée par Ouloufa Ismaïl Abdo a même réussi à s’imposer face à certains caciques de la majorité présidentielle.

La présidente de la Commission nationale de la communication, Ouloufa Ismaïl Abdo. © Patrick Robert

La présidente de la Commission nationale de la communication, Ouloufa Ismaïl Abdo. © Patrick Robert

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Publié le 25 juin 2019 Lecture : 2 minutes.

Le port autonome et la ville de Djibouti., en 2015 (illustration). © Vincent Fournier/JA
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À Djibouti, la CNC, ce n’est pas du cinéma. La Commission nationale de la communication a pour mission « d’assurer le pluralisme de l’information et un accès équitable aux médias », explique sa présidente, Ouloufa Ismaïl Abdo, et de veiller à la liberté informatique.

Créée en 2016, la commission et les neuf membres qui la composent ont passé leur baptême du feu lors des élections législatives de février 2018. Depuis la mise en place du multipartisme, en 1992, c’était la première fois qu’un organisme était chargé de contrôler le temps de parole des différents candidats dans les journaux de la télévision publique.

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