Burkina Faso : des jihadistes dans les camps de réfugiés du Nord ?

C’est la thèse des services de renseignements burkinabè. Le HCR affirme de son côté n’avoir reçu aucune preuve de ces allégations.

Danbs le camps de réfugiés de Mentao, dans le nord du Burkina en 2012 (Archives / Illustration) © CC/ Flickr / Pablo Tosco/Oxfam

Danbs le camps de réfugiés de Mentao, dans le nord du Burkina en 2012 (Archives / Illustration) © CC/ Flickr / Pablo Tosco/Oxfam

Publié le 1 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

Les services de renseignement burkinabè estiment que certains jihadistes se servent des camps de réfugiés du Nord comme refuges temporaires.  Ils se fondent notamment sur l’analyse des téléphones (appels, données GPS, photos…) de suspects surveillés ou interpellés.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui gère ces camps, se dit « informé » de ces « accusations » sans toutefois en avoir reçu aucune preuve. Une réunion de ses représentants avec le ministre de la Sécurité doit avoir lieu à la fin de juin.

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En avril dernier, les mêmes services burkinabè, se fondant là encore sur des écoutes téléphoniques, avaient alerté leurs voisins du Bénin, du Togo et du Ghana de leurs suspicions sur le fait que certains jihadistes se seraient réfugiés, parfois avec leurs proches, dans ces pays.

Le pays recense plus de 25 000 réfugiés et près de 5 000 demandeurs d’asile, selon le Premier ministre Christophe Marie-Joseph Dabiré, qui a également fait état, mi-juin devant le parlement, d’environ 150 000 déplacés internes en raison de l’insécurité et des conflits communautaires.

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