[Chronique] Quel avenir pour les enfants de jihadistes ?
C’est la grande question du moment : que faut-il faire des enfants dont les parents jihadistes sont morts ou sont emprisonnés en Irak et en Syrie ? Faut-il les autoriser à rentrer au pays de naissance de leurs parents ou les laisser sur place ?
![Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/14/sipa_ap22117997_000002.jpg)
Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA
La France n’est pas le seul État confronté à un tel casse-tête. La Tunisie s’est trouvée face à ce dilemme dès 2013. Abasourdie, elle avait alors entendu Habib Ellouze, député du parti islamiste Ennahdha, recommander à ses compatriotes d’adopter tout simplement les enfants des mères célibataires conçus dans les zones de conflits. Après moult tergiversations, la France s’est résolue à rapatrier quelques mineurs isolés ou orphelins lors de deux opérations effectuées en mars et en juin.
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