[Chronique] Quel avenir pour les enfants de jihadistes ?

C’est la grande question du moment : que faut-il faire des enfants dont les parents jihadistes sont morts ou sont emprisonnés en Irak et en Syrie ? Faut-il les autoriser à rentrer au pays de naissance de leurs parents ou les laisser sur place ?

Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA

Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA

Fawzia Zouria

Publié le 28 juin 2019 Lecture : 3 minutes.

La France n’est pas le seul État confronté à un tel casse-tête. La Tunisie s’est trouvée face à ce dilemme dès 2013. Abasourdie, elle avait alors entendu Habib Ellouze, député du parti islamiste Ennahdha, recommander à ses compatriotes d’adopter tout simplement les enfants des mères célibataires conçus dans les zones de conflits. Après moult tergiversations, la France s’est résolue à rapatrier quelques mineurs isolés ou orphelins lors de deux opérations effectuées en mars et en juin.

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