Realpolitik à la rwandaise : Paul Kagame face aux tensions au sein de l’EAC

Le pays s’impose désormais comme un leader régional, même si ses relations avec certains de ses partenaires de l’EAC, que Paul Kagame préside depuis février, se sont récemment tendues.

Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Felix Tshisekedi à l’Africa CEO Forum, à Kigali le 26 mars 2019. © François Grivelet pour Jeune Afrique

Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Felix Tshisekedi à l’Africa CEO Forum, à Kigali le 26 mars 2019. © François Grivelet pour Jeune Afrique

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Publié le 2 juillet 2019 Lecture : 5 minutes.

Au soir du 31 décembre 2018, au moment de souhaiter la nouvelle année à ses concitoyens, Paul Kagame, tout auréolé de son statut de président de l’Union africaine (UA), avait pourtant tenu à mettre un bémol à cette séquence diplomatique aussi chargée que compliquée : « Nos liens avec nos frères africains sont aujourd’hui plus solides, mais il reste d’importants défis à relever dans la région. » Le président rwandais se préparait alors à passer la main à la tête de l’UA à son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, après un an passé à tenter de réformer l’institution panafricaine.

Le bilan, sur ce plan, se révèle positif, en dépit de certains blocages sur lesquels le président rwandais continue de travailler avec Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA. À l’échelle régionale, en revanche, la situation est autrement plus préoccupante pour Paul Kagame, qui a pris la tête de l’East African Community (EAC) depuis le 1er février.

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